Dr Ibrahim Negm, conseiller du Mufti de la République et secrétaire général des Institutions de Fatwa dans le monde, participe aux travaux de la troisième conférence internationale prévue dans la capitale azerbaïdjanaise, Bakou, les 26 et 27 mai 2025, intitulée : "L’islamophobie sous les projecteurs : dévoiler les préjugés et briser les stéréotypes", à l’occasion du troisième anniversaire de la proclamation par l’Assemblée générale des Nations Unies du 15 mars comme Journée internationale de lutte contre l’islamophobie.

Le conseiller du Mufti de la République et secrétaire général des Institutions de Fatwa dans le monde prononcera un discours lors de cette conférence sous le titre : « Les institutions de fatwa comme acteurs du changement mondial pour lutter contre l’islamophobie : opportunités et défis », dans lequel il abordera le rôle croissant des institutions religieuses dans la lutte contre les manifestations de discrimination et les discours de haine, la mise en valeur de la véritable image de l’islam, et le soutien aux efforts pour une coexistence pacifique.

Dans une déclaration faite avant son départ pour Bakou, Dr Ibrahim Negm a affirmé que sa participation à cette importante conférence s’inscrit dans le cadre de la volonté du Secrétariat général des Conseils et Institutions de Fatwa dans le monde de contribuer activement aux efforts internationaux visant à lutter contre l’islamophobie et à déconstruire les discours de haine et de discrimination.

Le conseiller du Mufti de la République et secrétaire général des Institutions de Fatwa dans le monde a souligné que l’islamophobie constitue l’un des défis majeurs auxquels sont confrontées les sociétés contemporaines, non seulement parce qu’elle vise les musulmans dans leur sécurité et leur dignité, mais aussi parce qu’elle menace les valeurs de pluralisme et de coexistence humaine. Il a déclaré que les institutions religieuses, au premier rang desquelles figurent les institutions de fatwa, ont une lourde responsabilité dans la déconstruction des stéréotypes erronés et la clarification des concepts authentiques de la religion islamique, à travers un discours équilibré, des initiatives de communication et une coopération internationale à grande échelle.

Dr Negm a précisé que la conférence constitue une occasion importante d’échange de visions et d’expériences entre les différentes parties concernées, soulignant la nécessité d’adopter une approche globale intégrant les dimensions religieuse, culturelle, éducative et politique, afin de traiter les causes profondes de ce phénomène mondial en pleine expansion.

Il a ajouté : « À travers notre participation à cette conférence, nous affirmons que la lutte contre l’islamophobie doit être une responsabilité mondiale partagée, fondée sur la connaissance, la justice et le respect mutuel, et reposant sur de véritables partenariats entre les différents acteurs, qu’ils soient étatiques, institutionnels ou issus de la société civile. »